Éric Abidal : «Si j’ai appris une chose ces derniers jours, les problèmes internes se règlent en interne»

Lors de la conférence de presse liée à l’arrivée de Martin Braithwaite, Éric Abidal a répondu aux questions des journalistes

«Si j’ai appris une chose ces derniers jours, les problèmes internes se règlent en interne». Il lui aura fallu presque deux ans en tant que directeur sportif, pour se rendre compte d’une telle évidence : S’il existe un problème au sein du club, il se règle en face à face, dans la confidentialité. En tant qu’ancien joueur, il devrait pouvoir se mettre bien plus facilement à la place des joueurs. C’est à dire, savoir que cela n’est jamais agréable de voir, déballer sur la place publique l’avis d’un directeur sportif ou d’un dirigeant. Dès l’instant où l’erreur quasi professionnelle a été commise, ajouter un mot d’excuse ne coûte rien, au contraire, les erreurs arrivent à tout le monde. Mais s’enfermer dans le silence après avoir exposé publiquement un problème ne le résout pas, au contraire il le met en évidence.

Il fût un ancien joueur avec une carrière magnifique, mais il est désormais un piètre directeur sportif. Il communique peu et quand il le fait, il provoque des remous institutionnels. Au niveau du management, faire sortir de ses gonds publiquement Lionel Messi, en expliquant avec une décontraction inquiétante que : « beaucoup de joueurs n’étaient pas satisfaits et ne travaillaient pas beaucoup. » relève d’un exploit désastreux. Nul besoin d’évoquer le cas Xavi, ou comme dans une cour de récré il lance cette phrase : « Si Xavi a une offre qu’il l’a montre». Au-delà du mensonge, cette phrase traduit le manque de recul par rapport à la situation. En effet, quel est l’intérêt d’évoquer les négociations avec Xavi, alors que Quique Setien est en poste ? De plus, il est inutile de revenir sur un mercato hivernal raté, laissant le Barça dans une situation précaire.

Par conséquent, en juin, la fin de l’aventure entre Éric Abidal et le Barça semble inévitable. Néanmoins, il ne faut pas exclure qu’Éric Abidal soit maintenu à son poste, connaissant la réactivité légendaire de José Maria Bartomeu …