Emili Rousaud tacle Bartomeu
Josep Maria Bartomeu se voit affaibli par les révélations d’Emili Rousaud. L’actuel vice président institutionnel du Barça a répondu aux questions de la Cadena Ser relayé par Mundo Deportivo
A propos du Barçagate, il déclare ceci
« Je suis dans le comité qui vérifie les frais supérieurs à 200 000€. Ces factures ont été divisées pour ne pas être présentées devant le comité ». Avant d’ajouter : « Ce qui n’est pas discutable est le fait que le montant global ait été divisé pour éviter sa vérification devant le comité ». Mais il ne s’arrête pas là. Pour lui, une raison évidente pousse Bartomeu à vouloir son départ : « Pour moi cette histoire coïncide avec le fait que je me suis montré très critique par rapport au Barçagate. »
Sa version des faits concernant la réunion d’hier
« Bartomeu m’a appelé et m’a communiqué qu’il souhaitait remodeler le conseil d’administration car il avait des suspicions concernant certains membres de la direction dont je faisais partie. Il m’a expliqué que certains éléments qui avaient fuité dans la presse ont énormément dérangé les joueurs et que je remettais en cause le travail des autres membres. Je pense que la façon de faire n’est pas correct, je souhaite désormais réfléchir. Je demande de la tranquillité, je n’ai rien fait pour mériter ce traitement. Il est tout à fait normal que Bartomeu veuille des gens de confiance, je ne remets pas cela en cause, mais la forme n’est absolument pas correcte surtout en pleine période de confinement. »
L’avenir pour d’Emili Rousaud
« D’après les statuts, il peut me rétrograder, et il le fera. Je quitterai mon poste de vice-président et je serai conseiller mais il ne peut pas m’expulser. Je n’ai pas pris la décision de démissionner. Actuellement, je ne sais pas ce que je vais faire et je n’ai pas les prédispositions pour démissionner. Cela n’est pas le moment d’y réfléchir, en plein confinement et semaine sainte. Je considère que les formes utilisées ne sont pas adéquates. »
Bartomeu comme Abidal a le don de créer des crises institutionnelles alors que le club traversait un moment de répit qui aurait pu être salutaire. Eh bien non, nous voilà repartis pour une période de turbulence. Nous verrons dans les prochains jours, voire les prochaines semaines, si cette période sera une petite brise qui soufflera où si une véritable tempête s’abattra sur le club. Quoi qu’il en soit, il va falloir sérieusement réfléchir à avancer les élections, car les situations comme celle-ci se répètent bien trop souvent.