Barça-Bilbao : Une douloureuse défaite
Après sa défaite en finale de Supercoupe d’Espagne (3-2 ap prolongation) contre Bilbao, le Barça retombe dans ses travers. Un match insipide de la part des blaugrana qui une nouvelle fois installe le doute au cours d’une saison semée d’embûches.
Tops :
Araujo, solide défensivement
Il a été impeccable dans sa lecture du jeu, dans le jeu aérien et dans le domaine athlétique. Comme à son habitude il s’est mué en véritable patron de la défense catalane. Malheureusement, dans le secteur défensif, il est bien seul avec Ter Stegen à faire preuve de régularité dans ses performances.
Antoine Griezmann, discret mais efficace
Le champion du monde français n’a pas tremblé au moment de transformer par deux fois ses occasions en buts. Il a fait preuve de réalisme même s’il est resté discret dans le jeu.
Flops :
Le duo Lenglet-Alba, sources des lacunes défensives du Barça
Il suffit d’un rien pour déstabiliser ces deux joueurs. Un brin de vitesse et d’appels dans leurs dos et la panique est garantie. La preuve sur l’égalisation d’Oscar De Marcos pour Bilbao en première mi-temps, ou encore sur le but du 2-2 de Villalibre. De plus, les deux hommes sont loins d’être impériaux dans le un contre un, avec par exemple le carton jaune inutilement concédé par Lenglet après sa faute sur Iñaki Williams.
Un match nettement insuffisant sur le plan collectif
Ce match donne l’impression que les démons du passé ressurgissent. Peu d’intensité dans le jeu, des transmissions lentes, un manque cruel de verticalité et peu d’occasions créées le constat est accablant : Le Barça est toujours en convalescence
Le management de Koeman
Koeman est une légende du Barça à n’en pas douter. En revanche en tant qu’entraîneur ces choix tactiques ont de quoi laisser perplexes les supporters catalans. La ligne conductrice du hollandais est difficile à voir et à comprendre tant sur le plan tactique que sur le plan humain. À cause d’une faible rotation d’effectif, nous avons vu évoluer contre Bilbao, des joueurs qui, physiquement étaient extrêmement fatigués. À l’instar de Messi, Pedri ou Dembélé par exemple, ils ont été brouillons dans leurs gestes et dans leurs prises de décisions.